Les réseaux sociaux et l’assurance maladie : peut-il y avoir espionnage ?
Dans l’Eure, la CPAM a rappelé à l’ordre une personne qui était indemnisé pour un arrêt de travail, et qui malgré tout, participait et gérait des manifestations pendant les heures où sa présence à son domicile était obligatoire. Arrive-t-on à une dérive de la surveillance de la CPAM ?
Il faut déjà rappeler le contexte de cette affaire. En pleine affaire des gilets jaunes, et lors de manifestation dans la France, une personne, en arrêt maladie, était occupé à gérer une page Facebook pour organiser des manifestations.
L’assurance maladie ayant repérée ces agissements, sur la page Facebook, et après avoir vu des interview de la personne en question, a décidé de rappeler l’assuré à l’ordre en lui envoyant un courrier lui rappelant les règles des arrêts de travail et des horaires à respecter.
Certains se sont élevés contre ce rappel à l’ordre, en disant qu’il était intolérable que l’assurance maladie puisse « espionner » les réseaux sociaux pour contrôler les arrêts de travail.
Cependant, il faut bien dissocier les choses, notamment sur les réseaux sociaux, entre ce qui relève de la vie personnelle, et ce qui tient du domaine public, comme par exemple, une page Facebook, qui par définition, est publique.
Quoi qu’il en soit, même si la CPAM n’a pas vocation, et n’a pas de service en interne « chargé d’espionner les individus », nous vous conseillons de respecter les règles de base, pour bien évidement, préserver notre système de santé.