Les conséquences du jour de carence dans la fonction publique
Le rétablissement d’un jour de carence dans la fonction publique entraine un impact sur les régimes de prévoyance au sein de cette même fonction publique. Retour sur les raisons mécaniques qui entraînent cet impact.
Auparavant, il n’y avait pas de jour de carence au sein de la fonction publique. Ce qui voulait dire que dès le premier jour d’arrêt de travail, et même s’il n’y en avait qu’un, le fonctionnaire était intégralement payé.
Pourtant, au 1er janvier 2018, ce jour de carence a été réintroduit, et a eu des effets sur le comportement des arrêts de travail au sein de la fonction publique qui se sont ressentis auprès des compagnies de prévoyance.
Premier effet, le nombre de jour d’arrêts de travail à augmenter sur l’année, de plus de 20%, alors que cette mesure était considéré à la base comme bonne pour réduire les arrêts de travail chez les fonctionnaires.
Ce qu’il s’est réellement passé, c’est que les très courts arrêts, de travail, entre 1 et 2 jours, ont eux fortement diminués, car étant donné ce jour de carence, les malades préfèrent « rentabiliser », et se faire arrêter plus longtemps.
Bien évidemment, cette prolongation des arrêts entraîne des impacts auprès des contrats de prévoyance de la fonction publique.