Les emprunteurs à la santé fragile, les vrais perdants des taux bas
Les emprunteurs qui sont victimes de problèmes de santé, ou assez vieux, ont de plus en plus de mal à emprunter, non pas en raison de leur santé financière, mais en fonction du taux de l’assurance emprunteur qui est qualifié de taux d’usure, étant donné son augmentation, et qui donc ne peut pas donner accès au crédit vis-à-vis de la loi. ces emprunteur ne parviennent donc plus à s’assurer et sont donc contraint de renoncer à leur achat immobilier.
Même si des dispositifs sont prévues pour que ces personnes qui présentent un risque aggravé de santé puisse trouver une assurance leur permettant de couvrir leur prêt, dans la pratique, et avec notamment la baisse du taux de crédit, l’augmentation de ces taux d’assurance fait que le taux annuel effectif global (TAEG) est supérieur au taux d’usure définie par la loi afin de protéger le consommateur.
Chaque trimestre, ce taux d’usure est calculé avec une formule mathématique par la Banque de France, et subi donc un décalage dans le temps par rapport à la fluctuations des taux effectifs de crédit.
Cela désavantage bien évidemment les personnes qui ont un problème de santé, et qui désirent accéder au crédit, même s’ils savent pertinemment que leur capacité de remboursement sera largement suffisante pour honorer leur dette.
Pour pallier à ce problème, les professionnels du secteur conseillent à ces personnes de commencer par chercher une assurance emprunteur par le biais d’une délégation d’assurance, car la recherche d’une solution personnalisée et adaptée, sans dépasser la limite du taux l’usure, peut être longue, à cause de l’étude du dossier et des examens complémentaires médicaux qui peuvent être demandés par le délégataire d’assurance pour pouvoir proposer un taux spécifique à l’emprunteur.
Il existe également une autre solution alternative, mais qui ne peut pas forcément correspondre à tout le monde. C’est qu’une seule personne du couple, celle en bonne santé, prenne à sa charge l’intégralité de la couverture du crédit. Cependant, pour que les banques et les prêteurs acceptent cette solution, il faut que la personne qui prenne en charge cette responsabilité ait des revenus suffisants pour pouvoir justifier de l’obtention du crédit et que l’assureur puisse le couvrir à titre personnel. C’est donc une solution qui ne peut pas convenir à tout le monde, et encore moins aux ménages les plus modestes.