Prise en charge de la PMA : quel choix pour l’assurance maladie ?
Le projet de loi bioéthique actuellement en cours d’élaboration prévoit un remboursement à 100 % de la PMA est exclu également des critères comme l’infertilité, ce qui signifie que l’intégralité des personnes souhaitant avoir recours à cette procréation médicalement assistée pourrons le faire en ayant un remboursement à 100 % des actes et des soins post-traitement.
Cette annonce n’est pas sans faire réagir certaines catégories de personnes, et notamment les personnes représentant les associations de malades qui vois dans ce nouveau remboursement une somme considérable que l’assurance-maladie devra débourser. C’est déjà actuellement environ 300 millions d’euros par an qui est dépensé dans ce domaine, et un coût qui serai en net progression par le fait de l’enlèvement des critères d’infertilité par exemple.
Chacun sait que le budget de l’assurance-maladie pèse très lourd dans le budget de l’État, et ces associations de défense des malades, ont peur que l’assurance maladie soit obligé de faire des arbitrages sur les différentes pathologies à rembourser, et le montant pris en charge, pour pouvoir garantir l’application de cette loi bioéthique et notamment du remboursement à 100 % de cette PMA.
Et ce qui choque surtout, c’est que cet arbitrage permet de débloquer des fonds pour des personnes ne souffrant pas de pathologie (notamment en absence de stérilité) et que les dépenses de santé ne sont pas entièrement tourné vers des personnes connaissant des problèmes d’ordre médical.